Combien d’e-commerçants en Belgique ? Où exercent-ils ? Quelle est la vitalité du secteur belge de l’e-commerce ? Combien d’emplois ?
Le cabinet-conseil RETIS réalise chaque année une analyse statistique du secteur de l’e-commerce en Belgique.
Informations sur cette étude de l’offre en e-commerce en Belgique
Le cabinet-conseil RETIS réalise chaque année une analyse statistique du secteur de l’e-commerce en Belgique.
Sommaire du dossier RETIS « Analyse statistique de l’offre du secteur de l’e-commerce BtoC belge »:
1e partie: Localisation des e-commerçants belges
2e partie: Etat du dynamisme du secteur de l’e-commerce belge
3e partie: Nombre d’emplois dans le secteur de l’e-commerce belge
Informations sur cette étude de l’offre en e-commerce en Belgique
Des idées préconçues circulent sur la question…
Il existe plusieurs études de la demande en e-commerce (citons notamment, au niveau fédéral le baromètre du SPF Economie, la fédération professionnelle COMEOS, l’association des e-commerçants BeCommerce, en Région Wallonne le Baromètre TIC de l’ADN), mais très peu d’informations du côté de l’offre.
Dans le cadre d’un travail de recherche à caractère scientifique mené depuis 2016, Damien Jacob, fondateur du cabinet-conseil Retis et expert en E-commerce a tâché d’y voir plus clair sur le secteur de l’e-commerce en Belgique, données statistiques et recensements à l’appui. Cette analyse est actualisée chaque année.
Après avoir dû laisser tomber plusieurs sources d’information peu fiables ou très partielles, et une tentative de programmation d’un outil de détection en ligne, l’analyse a dû être recentrée sur le secteur BtoC, et l’attention a été portée sur les statistiques de la Banque Carrefour des Entreprises et des déclarations faites auprès de celle-ci.
Cette étude a été actualisée par RETIS en février 2024, les données de recensement au 31/12/2023 venant d’être disponibles.
Réserves méthodologiques
Statistiques du secteur de l’e-commerce belge – Critique des données traitées dans ce dossier
Il est à préciser que :
- Ces chiffres ne dénombrent pas les entreprises en dehors du secteur de la vente au détail, ainsi que les entreprises click & mortar qui vendent marginalement en ligne et qui ont oublié de déclarer cette activité.
- Ces statistiques ne reprennent que le nombre d’entités économiques (indépendants / sociétés / organismes), sans tenir compte de leurs chiffres d’affaire en ligne (un indépendant à titre complémentaire est dénombré de la même manière qu’une grande entreprise réalisant plusieurs millions d’euros de ventes en ligne). Ils ne reflètent donc pas le poids économique (en volume) en e-commerce BtoC de chaque arrondissement. Sans aucun doute la différence « Flandre-Wallonie », déjà importante (plus de 2 fois plus d’e-commerçants en Flandre qu’en Wallonie) serait encore plus marquée en tenant compte de ce paramètre;
- Ces données ne tiennent pas non plus compte de l’e-commerce BtoB, impossible à isoler statistiquement. Sur base de l’enquête menée par Stabel en 2019, 25% des PME (10-249 personnes) établies en Belgique ont réalisé au moins 1% de leur chiffre d’affaires en ligne (BtoC et/ou BtoB), y compris par EDI (à comparer à la moyenne européenne de 26%)
- Ces chiffres ne correspondent pas au nombre d’e-shops belges, étant donné que des entreprises disposent de plusieurs sites d’e-commerce et qu’il est très vraisemblable qu’il existe un écart entre les déclarations à la BCE et la réalité (à la baisse comme à la hausse: des activités non signalées, comme des activités annoncées, mais non réalisées dans les faits). Sur base d’un outil utilisé pour repérer des sites d’e-commerce et identifier autant que possible les copies avec une URL différentes, une projection de l’ordre de 40000 e-shops est avancée à la mi 2022 (y compris sur des plateformes mutualisées).